Venise érotique

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Venise érotique

On vous offre une histoire à lire, celle du centième épisode d’Allô ma chérie, dans son intégralité !

Appel 100 : la petite mort à Venise

par Alexis Himeros


Et si vous veniez à Venise ? As-tu remarqué mon vouvoiement. Et pourquoi ne te vouvoierais je pas dans cette histoire que je te propose? 

Cela commencerait par un voyage en train de nuit, on traverserait la France, puis l’Italie et on se retrouverait au petit matin juste ici, sur le pont du Rialto vidé de ses touristes et déserté par ses marchands de babioles et autres revendeurs en bimbeloterie. Comment un tel prodige pourrait-il s’accomplir ? Grâce à un petit miracle : nous allons simplement remonter le temps. Pas seulement de quelques heures, d’une dizaine d’années ni même d’un siècle. Nous allons en fait voyager bien au-dessus de notre temps, ma chérie. Prépare-toi… je t’emmène découvrir la Sérénissime au temps de Casanova, je t’entraîne à ma suite pour le XVIIIe. N’oublie pas ta robe de brocart, ta Moretta, le masque de velours noir porté par les femmes et ton tricorne. 

Le carnaval de Venise vient de s’ouvrir et il n’y a qu’avec toi que je pourrai vivre cette aventure.

Le carnaval de Venise

Cela fait des jours que je t’attends. Tu ne le sais pas encore mais je compte sur toi pour jouer un rôle important dans le dénouement d’un événement majeur qui s’est déroulé à cette époque. Des ton arrivée je t’en apprendrai davantage. J’imagine que tu es en route, assise dans le confortable fauteuil recouvert d’un tapis précieux d’une gondole menée par un gondolier silencieux. L’eau est calme sur le grand canal. Et les brumes de Venise en hiver t’enveloppent de leurs écharpes humides. A travers elles, tu remarques que tous ceux qui se pressent sur les quais portent le Tabarro, cette large cape vénitienne noire qui recouvre la tête et les épaules. Certains hommes ont le visage dissimulé par le Volto, un énigmatique masque blanc. De nombreuses femmes, elles, ont leurs traits confisqués par un voile de dentelle sombre. Elles sont anonymes et libres. Aristocrate ou camériste ? Femme du peuple ou fille de joie ? La plupart du temps il est impossible de savoir qui est qui. Ces yeux qui brillent au milieu du Bauta appartiennent-ils à une noble Dame ? En dessous de l’horizon de cet éventail de soie peinte est-ce le sourire d’un chevalier qui se cache ? Il est illusoire que de tenter de le deviner. Vais-je seulement pouvoir te reconnaître ? 

Je t’attends à l’écart de l’agitation, entre le rio San Luca et le Grand Canal, où est niché le théâtre San Benedetto qui accueillent les opéras les plus prestigieux de ce temps. Ton embarcation glisse sur l’eau. Enfin, tu accostes. Tu ne m’identifies pas au prime abord, puisque moi aussi, je porte le Bauta, le Tabarro et le tricorne. Je te tends une main pour t’aider à débarquer.

« Madame, venez je vous prie. Je dois vous entretenir d’un sujet important. Un de nos amis commun est emprisonné sous les plombs, les cellules du dernier étage du Palais des Doges. Nous sommes quelques gentilhommes de fortune qui depuis des semaines déjà, planifions son évasion. Ce ne sera pas chose aisée, cependant, nous comptons profiter de la confusion qui règne toujours les soirs de fête pour faciliter sa fuite. C’est là que vous entrez en scène. A cette heure je ne puis discourir avec vous plus longtemps sur ce chapitre mais répondez simplement à ma question. Accepteriez-vous, le temps de cette aventure d’endosser la peau de la courtisane honnête, d’être comme Guilia la lombarde une “ putain somptueuse” ? »

Je te vois sourire. Tu sais très bien ce qu’est une courtisane honnête, la « cortigiana onesta ». En Italie, depuis la Renaissance et jusqu’ au XVIIIe siècle. des femmes respectables et respectées évoluent dans les hautes sphères aristocratiques faisant commerce de leur corps tout en jouissant d’une position sociale enviée dans la société. Nombreuses de ces « amies de cour » sont conviées à la soirée qui doit commencer bientôt. Comme seule réponse à ma proposition, tu acquiesces d’un air entendu. 

la place Saint Marc et le Palais des Doges

« Venez mon amie. Ma si belle et douce amie. Le Palais des Doges est à quelques minutes d’ici. Allons-y à pied. Prenez mon bras je vous prie. »

Nous marchons sous les arcades qui bordent la place Saint Marc. Je te regarde, cherchant tes yeux dans leur écrin de dentelle. Imperceptiblement, nous ralentissons le pas. Cela faisait bien longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés. Avant que ta mission ne commence, tu me voles un baiser où tu viens puiser du courage. Ému, j’attrape ton bras avant que tu n’avances plus loin.

« Ma chérie, sachez que je ne souhaite rien de plus au monde qu’être votre humble serviteur. Je suis tout à vous pour ce qui touche au domaine de la passion. » 

C’est moi maintenant qui t’embrasse. Ton dos plaqué sur le mur tu sens sa fraicheur, tu éprouves l’humidité de sa pierre, tu goûtes sa force minérale qui vient se fondre à l’organique de nos corps. Je te saisis. D’un bras que je glisse autour de ta taille je te soulève. Nos bouches se savourent, nos langues aiguisées comme des armes, joutent, démultipliant notre plaisir. Comme il est bon à partager ce baiser ! 

Mais le temps presse. Nous avons rendez-vous dans l’une des salles du Palais des Doges où se tient une réception. Il s’agit d’un bal, prétexte pour tous et chacun, à s’effleurer, à se frôler, à s’échauffer et à se prendre. Toute rencontre cependant est muette. Tout geste aussi osé soit-il doit s’accomplir dans le silence. Ainsi sont établies les règles du Carnaval.

Alors que nous parvenons dans une immense galerie, nous remarquons l’ambiance particulière qui y règne. Là, les arceaux des arcades et des recoins offrent des abris à de nombreux couples qui s’enlacent et font monter la température en y espérant la discrétion… C’est étrange, mais excitant. Ici, un homme caresse une femme en passant la main sous son jupon, là c’est l’inverse, c’est une femme qui au niveau d’un entrejambe a glissé ses doigts. Ils s’affairent d’un geste vif entre les pans du manteau. Souvent, on ne parvient pas à distinguer le sexe ni le nombre de ces duos, triangles voire grappes d’amants. Chacun vaque incognito à ses activités libertines. Les vêtements sont larges et lourds, le capuchon occulte les cheveux et le masque surtout rend les traits du visage méconnaissables, inidentifiables. Des hommes rejoignent d’autres hommes, des femmes d’autres femmes. Nous, nous attendons notre fugitif.

Quelqu’un passe à côté de toi et te chuchote

“Dirigez-vous vers la bibliothèque, au fond de la salle”.

Cette personne disparaît aussi vite qu’elle est apparue. Tu te rends à l’endroit qu’elle t’a indiqué. Un bruit se fait entendre à l’intérieur de la bibliothèque dont deux portes en bois protègent les trésors. Un des battants s’entrouvre à peine. C’est lui. C’est notre ami. Je murmure à ton oreille quelques mots que j’espère inaudibles pour le reste de l’assemblée.

“Ma chérie, je vous en conjure, veuillez soulever votre jupon. Vous devez cacher notre ami entre vos jambes. C’est la seule solution que nous avons trouvée pour le faire sortir d’ici. S’il est capturé il est mort., mais permettez-moi auparavant de vous présenter Giacomo Casanova.”

Giacomo Casanova

L’homme s’incline pour te saluer, et sitôt sa demi-révérence effectuée, il se glisse sous ta robe dont l’étoffe pesante balaye les dalles de marbre. Tu te remets en marche, avec lenteur. Il est difficile d’avancer avec quelqu’un entre ses cuisses mais tu finis par trouver une façon de te mouvoir. A petits pas, nous cheminons tous les 3 dans ce hall immense où nous sommes cernés par les regards sévères des glorieux doges dans leurs cadres et par des gardes armés. 

Par chance, les deux mains du galant homme qui courent sur tes cuisses évitent les chatouillements. Elles te réchauffent même un peu : au XVIIIe siècle, le chauffage par le sol n’a pas encore été inventé …

Soudain une élégante personne surgit devant toi et t’apostrophe : ”Madame, vous ici ! Mais quelle surprise !” 

Peut-être te prend-il pour quelqu’un d’autre, il n’empêche que ce jeune homme, manifestement un castrat, te dévore littéralement des yeux. Il agit comme si vous étiez intimes, ou comme si vous partagiez de longue date quelque commerce galant. Il est très beau, ses gestes sont gracieux, son visage aux traits fins est enduit de blanc de céruse qui fait ressortir le noir de ses prunelles. Le corps de cet être-mirage n’est pas épais, loin s’en faut, mais comme il semble dépasser le mètre quatre-vingt, et que ses vêtements luxueux tout en transparence laissent deviner en certain endroit un attribut bien viril en état d’alerte, tu es toute disposée à la discussion.

Les castrats

“ Vous souvenez vous de moi ? Je suis Camille ! J’étais chez vous le mois dernier. Nous nous sommes rencontrés à l’Opera San Benedetto. J’en ai gardé un souvenir délicieux. Je vous avais fait la promesse de vous narrer l’histoire de la Comtesse Arcangela Bragadin, et le temps pour ce faire nous avait fait défaut. Alors, écoutez, c’est amusant. Mes amis Venanzo et Girolamo qui se produisent de conserve avec moi avaient accepté de passer une soirée avec la Comtesse et… son mari. Ils très furent surpris en arrivant au palazzo de découvrir que Madame la Comtesse tenait son époux en véritable petit larbin. Selon leurs dires elle le faisait courir à quatre pattes, maintenu en laisse dans leur chambre à coucher. Devant ce spectacle surprenant, ses hôtes ne savaient plus qu’elle attitude tenir, et s’apprêtaient à prendre congé lorsque Arcangela les retint. Elle conduisit Venanzo dans une chambre où Monsieur le Comte l’y attendait déjà, les yeux bandés, les mains liées dans le dos… de son propre gré je précise ! Ah ah ah !

Elle referma la porte, se dirigea vers ses appartements et comme de bien entendu s’échoua rapidement sur son propre lit, pour que l’entreprenne le beau Girolamo dont elle apprécie la capacité à.… tenir… longtemps. Hélas, son beau plaisir prit un certain temps à venir et ce malgré les assauts solides et répétés de mon ami… Enfin parvenue quasiment à l’acmé alors qu’elle se sentait partir, un cri l’arrêta net. Son mari, dans la pièce attenante, sous la saillie de Venanzo, avait atteint les plus hautes sphères de la volupté et ce, avant sa femme. Il cria si fort qu’on l’entendit sur l’autre rive du Grand Canal. La Comtesse fut vexée et ordonna derechef à mes amis de ne plus se consacrer qu’à elle, et à elle seule. Le Comte reçut la consigne de se tenir immobile dans son fauteuil, d’où il put comme au spectacle, apprécier la scène orgiaque qui se déroula bientôt sous ses yeux. Elle voulait de la queue, ah diable elle en eut à sa convenance ! En tous ses trous même ! Et c’est ainsi qu’elle aima jouir. Et depuis, pouvez-vous l’imaginer ? Je n’ai plus loisir de jouir, quant à moi, de la compagnie de mes chers Venanzo et Girolamo. Arcangela a fait main basse sur leur temps de récréation … il se dit même que d’autres castrats de la troupe sont invités parfois à leurs soirées… mais moi. Et vous ne pouvez l’ignorer je n’ai d’yeux que pour vous !”

Alors que Camille, volubile, faisait sa gazette tu as senti une bouche commencer à poser des baisers sur tes cuisses…

Tu t’en étonnes tout en t’en amusant. Cependant afin de bien faire comprendre à l’impudent qu’on ne saurait t’imposer quelque caresse que ce soit sans obtenir ton consentement tu tapes du plat de la main dans le giron de ta jupe où l’invité qui s’y cache reçoit le message d’une façon très claire et percutante. Puis, tandis que Camille poursuit son babillage qui semble ne pas vouloir prendre fin tu t’assieds afin d’être plus à ton aise. Son récit t’émoustille quelque peu. Celui qui se dissimule sous tes broderies et tes velours t’oblige à garder les cuisses écartées ; Tu le sens bouger – même malgré lui- contre ton intimité. Sa présence associée au récit libertin du Castrat t’échauffe. Tu ressens les prémices de cette fièvre légère que tu connais si bien : le désir.

Tu guides cette tète inconnue grâce à des mouvements discrets de tes jambes. Ses baisers se fraient un chemin parmi les froufrous de tes jupons. Une bouche invisible s’enhardit et embrasse ton creux poplité là où la jarretière à boucles retient ton bas en soie. Et ça te plait…. Une langue adroite réveille tes lèvres endormies, les fait éclore comme une fleur s’ouvre après la nuit, s’empare de ton bouton qui se dresse effrontément. Comme cela te semble excitant que de te faire lécher en secret au centre de ces hommes qui te font la cour ! La chaleur monte en toi. Je te surveille du coin de l’œil, complice. Je suis certain que notre fugitif est très consciencieux. Il doit mettre tout son cœur à l’ouvrage afin de te témoigner sa reconnaissance pour l’avoir embarqué dans cette aventure Tu le diriges d’une main. Tu n’arrives plus à suivre le fil des conversations alentour. Tu as beaucoup de plaisir… quand soudain.

l’évasion de Casanova

Des gardes vont et viennent en tous sens, apparemment inquiets. On dirait qu’il se passe quelque-chose. La musique s’interrompt brusquement. Camille part aux nouvelles. Il revient bientôt affolé.

“J’apprends à l’instant que Casanova vient de s’évader. Quelqu’un l’a vu se cacher sous les jupons d’une femme ! Vous allez toutes devoir soulever vos robes devant un inquisiteur. J’ai entendu dire qu’il arrive toutes affaires cessantes”

L’heure est grave mais j’ai l’idée d’un stratagème. 

“Venez madame” te dis-je. “Comme ils sont à la recherche d’une femme, c’est vous que nous allons cacher à présent. Vous avez sur vous plusieurs jupons superposés donnez-m ’en un que je m’en serve comme paravent. Notre ami Casanova va sortir de sa cachette, il portera un masque et il va passer votre panier et votre jupe de courtisane honnête. Ainsi Il aura simplement l’air d’un homme à demi travesti pour le Carnaval et on ne lui demandera pas de soulever ses jupons où vous serez dissimulée. »

Dans un coin, nous procédons à l’interversion. L’homme se déploie, il est grand, bien fait de sa personne. Vous échangez un clin d’œil et tu ne te fais pas prier pour te glisser contre ses genoux d’apparence robuste. Un coup d’œil vers la culotte en satin de son habit laisse imaginer que ce qu’elle enveloppe est d’allure plutôt généreuse. Et comme tu t’es laissée entraînée sur les sentiers de la luxure, tu n’as plus qu’une hâte : persévérer sur le même chemin.

Alors que nous tentons discrètement Casanova et moi d’atteindre cahin- caha la sortie, tu as entrepris de glacer ses parties intimes de tes mains fraiches et comme on pouvait s’y attendre, cela ralentit encore davantage sa marche déjà chaotique. 

« Madame » te dit-il « il faut raison garder ! Ce n’est pas que je n’en meure point d’envie, mais… nous sommes dans une situation périlleuse ! Je viens d’être mis au secret durant de longs mois et la présence féminine est ce qui me fit le plus défaut… »

Contre ton visage, se dresse à présent l’organe phallique de Casanova, résolument vertical, prêt à servir. Tu t’en amuses et piques un simple baiser sur sa base. 

« Diablesse… » entends-tu.

Vous vous déplacez tant bien que mal jusqu’à sortir de la salle au nez et à la barbe des gardes toujours à la recherche du fugitif.

En quelques minutes, nous nous sommes éloignés du Palais. Tu jaillis dessous la jupe et nous traversons tous les trois les ruelles saturées d’ombres. Nous sommes plongés à nouveau dans le cœur de cette Venise mystérieuse, à l’atmosphère troublante. Casanova saute souplement dans une gondole. Avant il a tenté de te dérober un baiser mais tu es parvenue habilement à l’esquiver. Tu t’y attendais. Je t’offre mon bras. Ma passion, mon héroïne, je frissonne à tes cotés tu le sais. Surtout ici ! L’air circule rapidement si près du niveau de l’eau !

« Puis je vous conduire en ma demeure ? Nous n’en sommes qu’à quelques pas. »

Tu acceptes. Il n’y a que quelques minutes de marche, trois ou quatre ponts à franchir, un portillon à pousser et deux étages à monter avant d’avoir le loisir de nous allonger côte à côté. Une fois logés dans le creux le plus moelleux du lit, nous rions de ne pas avoir retiré nos masques, mais alors que tu vas ôter le tien, je suspends ton geste ;

« Non… ma princesse… gardons les, nous serons davantage portés par le charme du carnaval, laissons-nous posséder par les fantômes de la ville, laissons les arcanes de ces âmes disparues invoquer le désir. Laissez-moi vous étreindre en silence, et faisons l’amour le plus passionnément du monde. » 

l’amour au XVIIIe siecle

Un lit.

Des draps somptueux.Toi et moi. Le désir. Je me jette sur toi.


Je pense à tout ce temps passé à te regarder au milieu de ces hommes qui cherchaient à te séduire. J’en ai éprouvé la plus vive jalousie car tu es ma beauté et je ne peux m’empêcher de te dire et redire encore. Je suis fou de toi. Je suis fou de toi. J’ai une violente envie de contact. J’ai envie de sentir ta peau nue contre mon corps nu. “Vous me rendez fou le savez-vous ? … donnez-vous à moi. Déshabillez-vous. Non. Déshabillez-moi. En fait je suis tout à vous. Mais… que faites-vous ? Mais pourquoi ces liens ? Ah vous voulez m’attacher les poignets ? Quelle audace madame. J’ai la nette impression que vous vous libérez non ? 
Mais vous me feriez presque mal ! N’ayez crainte c’est délicieux… Cela semble vous ravir de m’avoir ainsi à votre merci les bras levés au-dessus de ma tête attachée aux montants du lit… vous êtes si belle madame, et vos mains sont une source de bienfaits inégalée. J’aime les sentir sur mon torse ou comme maintenant sur mes bras. Bon, regardez comme je vais me détacher, un simple mouvement assez brusque et je serai libre … et hop ! Ah non… il me semble que j’ai sous-évalué la résistance de vos nœuds, en fait ils sont bien solides. Ah mais cette fois ci, regardez ! Et hop à nouveau… diantre. Toujours rien. Cela vous amuse ma beauté. C’est ça calmez moi par vos baisers, admirez la puissance de mon désir pour vous… ma tige si droite, si dressée, absolument résolue. Oh je vous vois descendre… gourgandine… vous la saisissez, vous la flattez, vous l’embrassez, vous me rendez encore plus dur. Comme je vous veux. Comme j’espère pouvoir profiter d’un éclair prolongé de jouissance avec vous. Et là, c’est votre bouche qui me donne envie… comment ça non ? Juste des caresses ? Ah non, vous déposez des baisers sur cette verge prête à vous servir… ma chérie, c’est délicieux de sentir votre sexe se frotter contre ma jambe, mouiller contre mon genou, attendez je remonte ma cuisse entre vos jambes vous offrant un meilleur appui pour vous soulager, vous la serrez plus fort. Diablesse j’ai envie de vous toucher mais je ne le peux point. Et vous qui vous évadez sur ma cuisse. Qu’inventez-vous encore mon amie en remontant votre main ? Vous venez me pincer la poitrine… amusez-vous… je ne ressens aucune douleur quand je bande avec cette férocité… et maintenant cette vue ! que j’aime l’arche sensuelle de vos cuisses ouvertes au-dessus de ma queue dont l’envergure saura vous satisfaire. Vous jouez avec mon gland l’effleurant déjà de vos lèvres … mais cette fantaisie est de courte durée déjà vous vous placez parfaitement au-dessus de ma verge, elle est là en position d’entrée, vous êtes prête à l’engloutir pour que nous nous appartenions, pour que nous ne fassions plus qu’un … je glisse en vous, à peine, ah vous m’avez… sublime chérie dont la vue me ravit. C’est ça baisez-moi, plus fort encore…. Oh mais quelle folie ! Vos mains autour de mon cou. M’étrangleriez-vous ? Oui c’est exactement cela ! Je n’en bande que davantage. Petite inconsciente. Profitez bien de mes coups de bite, ils sont là, rageurs, rien que pour vous ! Je vous veux tant et… l’air me manque. Vous serrez fort, autant avec vos doigts qu’avec votre sexe ! Nous sommes là si sauvagement réunis. Oh… c’est un délice d’être privé d’oxygène de la sorte…” 

Comment procédez-vous? Montrez-moi

… Avec vos deux mains ? Un.. deux… trois.. quatre.. c… oh… Je suffoque presque, belle imprudente. Regarder vos seins est une véritable délectation mais lorsque vous me coupez la respiration ainsi, ma vue se brouille et …ils disparaissent …c’est à la fois effrayant et divin 

Ma tendre amie… et vos hanches qui ondulent, il me semble que vous nagez au-dessus de moi. Vous me faites subir un vrai supplice de Tantale tant mes mains n’aspirent qu’à vous toucher, vous caresser, elles ne rêvent que de vous sentir vibrer, vivre sous leurs doigts… qu’ai-je fait pour mériter d’être attaché de la sorte ? Sachez cependant que mes entraves ne me gênent absolument pas pour vous harponner à répétition. Je soulève mes genoux, j’écarte les jambes, et ce dard, cette queue vibrante, tendue, ardemment gonflée du désir que je vous porte, se soulève et vient cogner au fond de vous. Vous n’imaginez pas à quel point je souhaite vous entendre venir de la plus belle, la plus douce, la plus forte des façons. Je prends moi-même un plaisir infini. Et si finalement baiser était l’activité humaine qui donne à nous voir dans notre plus grande simplicité, si baiser faisait de nous des êtres beaux purs presqu’innocents ? Quand je vous ai contre moi, vous êtes à mes yeux la personne la plus désirable au monde. J’en oublie moi-même tous me défauts, je ne suis plus qu’un homme entièrement dévoué, et qui est entièrement désiré en retour que j’aime ce sentiment de plénitude que je vous le dois. Cette puissance dont vous me faites don, croyez-moi, je suis capable de vous la rendre au centuple par la grâce de ce vigoureux appendice turgescent. Ma princesse je vous veux, je vous ai. Vous avez beau m’étrangler, me griffer, me mordre je n’en tire que du plaisir. Qu’elle est donc bonne votre chatte ! Comme il est doux d’y être invité ! Je rêve que cette union ne trouve jamais de fin. Sentez-moi bien en vous ! Sentez-moi si fort. C’est ça que vous aimez ? Quand j je vous offre toutes mon ardeur, toute mon énergie ? Quand vos jambes s’étirent loin l’une de l’autre, quand votre sexe est échauffé par le pilonnage incessant de ma bite ? Dites-le-moi que c’est ça que vous aimez ! Ne soyez pas timide ni pudibonde, jouez à la catin avec moi sans fausse pudeur ! Laissez-vous guider par ma queue qui assure le bon rythme à notre étreinte Ressentez-vous cette montée ? Ces paliers à franchir ? Sentez-vous comme nous y allons vous et moi, au paradis de la luxure ? Allons, venez, continuez à me serrer le cou très fort

ma queue va bientôt vous délivrer sa semence. Serez. Serrez je vous dis Se… argh….”

Nous sommes transportés illico vers le 7e ciel, ensemble, réunis, les corps assemblés, les esprits désassemblés. Chacun sur son astre céleste. Tu te reposes sur ma poitrine, immobile, gardant toujours mon sexe en toi Le temps s’allonge agréablement. Il me semble que de façon lente mon esprit est gagné par un fourmillement que je ne peux contrôler et qui l’anesthésie. Cette sensation gagne tout mon corps. Les bras toujours retenus aux montants du lit, je m’endors sans pouvoir lutter 

Au matin tu as disparu. Es-tu partie rejoindre le XXIe siècle ? Et moi que va t il m’advenir ? Qui viendra me libérer, avant que je ne sois la proie d’une autre adorable étrangleuse ? 

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