Histoire érotique Contes de la vie sexuelle d’un jeune homme romantique
Published by Alexis1977 on
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Celle du Pont Marie
Afin de trouver l’âme-sœur, plusieurs approches sont possibles. La première attitude à adopter est celle de l’attentiste : elle consiste à ne rien faire et à espérer que la providence ou la chance placent chacun sur le chemin de l’autre. C’est un pari casse-gueule ! Il vaut mieux pour la réussite de ce plan présomptueux avoir été doté de nombreux atouts physiques ou être né sous une bonne étoile. La seconde méthode est celle de l’action et elle a toute ma préférence : il s’agit là de provoquer le destin. Ainsi, souvent par le passé, pour séduire celle qui me plaisait, je suis allé au contact, c’est à dire que j’ai régulièrement fait le premier pas, même timide, mais résolu.
Des rencontres
Quand j’étais étudiant, c’était à la cafétéria de l’université que je me présentais aux jeunes filles que j’avais repérées pendant les cours magistraux. Puis, ce fut dans les cafés que j’allais à la rencontre d’inconnues qui répondaient à mes regards Je me suis lié d’amitié et souvent bien plus que cela avec des dizaines de femmes ravies de faire ma connaissance dans des couloirs de musée, des files d’attente de cinéma, des fumoirs de boite de nuit, des spas de Palaces, des vestiaires de club de gym, des ascenseurs de casinos, des lounges d’aéroport, des stations-service d’autoroute, des rames de métro, des cabines d’essayage et même des toilettes pour homme. J’ai toujours adoré le moment où les regards se percutent et se détachent aussitôt. Cette seconde où chacun se retient d’esquisser un sourire. Ce laps de temps où tout semble suspendu, qui s’offre au même instant au possible désastre comme à la conquête de la plus belle des promesses, en l’occurrence, celle d’un baiser. Je crois, pour cette seule victoire maintes fois remise en jeu, avoir bataillé sur tous les terrains, éprouvé toutes les situations, mêmes les plus périlleuses, même celles à priori désespérées. Rien ne m’a jamais enchanté davantage que le gout exquis du danger inhérent à toute entreprise de séduction active. Dans ceci réside la vraie pulsion de vie. . C’est donc pour en connaitre de nouveaux aspect et pour en ressentir toutes les nuances que je tente d’élargir sans cesse la palette de ce jeu si troublant. C’est pourquoi un jour je me suis mis en tête de me créer un profil sur une application de rencontres en ligne. Je n’ai pas cherché midi à quatorze heures, je suis allé au plus simple, au plus rapide et j’ai choisi la plus populaire, celle qui permettait de swiper parmi toute une galerie de portraits de femmes généralement accortes, en espérant que certaines me trouveraient à leur goût.
Essai d’une app de dating…
De fait l’expérience tourna court. : je n’avais pas envoyé valser plus de cinq suggestions de profils quand je m’arrêtais net devant un visage que je crûs curieusement reconnaître tout en étant certain de ne l’avoir jamais croisé auparavant. De grands yeux, de longs cheveux, un cou fragile et l’air énigmatique d’une Joconde 2.0 retinrent mon doigt au-dessus de l’écran de mon téléphone. Où pouvais-je avoir déjà rencontré cette fille dont le charme chatouillait mes souvenirs ? Je tachais d’en remonter rapidement le cours, en vain. Mon doigt reprit son rythme pour faire défiler l’ensemble des photos de cette inconnue qui me semblait si familière. Je connaissais chaque lieu où avaient été fixés ses cinq portraits : parmi ceux-là, un pont de Paris que j’avais traversé de façon régulière il y a longtemps. J’avais nettement reconnu le Pont Marie reliant l’Ile Saint Louis depuis la rive droite et j’y vis un début d’explication à ce sentiment de déjà-vu. Peut-être avais-je croisé cette silhouette mélancolique lors d’une de ces balades que je faisais souvent à cette époque. Durant des heures, je pouvais marcher en me demandant, lorsque je surprenais sur moi une œillade discrète, si je pouvais tomber amoureux de la personne qui venait de me la lancer. La réalité est que ce n’était pas une, mais des dizaines de femmes qui me plaisaient à chaque fois que j’errais dans les rues de la capitale. Et si Celle du Pont Marie avait été l’une d’elles ? .
Un homme et une femme
Je la contactai donc, sur l’application, en lui montrant l’intérêt que j’avais pour elle, et peu de temps après, par chance, elle fit de meme avec moi. La sensation de vivre une rencontre peu ordinaire, son impression d’étrangeté s’accrurent quand je lus le message qu’elle m’envoya :
« Salut. On se connaît non? »
Troublé, souhaitant rapidement dénouer les fils de ce mystère, je lui proposai de convenir d’un rendez-vous. Je continuais à n’avoir toujours aucune idée où et comment nous aurions déjà pu, dans un passé proche ou récent, nous aborder. En guise de clin d’œil à sa photo et à mes propres souvenirs, je lui soumis l’idée de la rejoindre précisément à l’ endroit au dessus de la Seine où elle avait posé.
Quand nous nous y retrouvâmes deux jours plus tard, l’impression de déjà-vu ne disparut pas. Bien au contraire. M’envahit alors le sentiment étrange mais réconfortant de pouvoir renouer avec un être proche qui m’aurait manqué. Plus étonnant et bouleversant encore, elle m’avoua ressentir la même émotion. Alors que je m’avançai pour la bise d’usage, il s’en fallut de peu pour que je ne l’embrasse sur la bouche, comme si nous formions déjà un couple avéré. Cela la fit rire, et s’excusa d’avoir peut être involontairement initié ce moment de confusion par un mouvement de tête trompeur. Je l’entrainai pour aller chercher une glace chez Berthillon car il faisait chaud ce jour-là. J’espérais secrètement que le froid brutal d’un sorbet serait en mesure de tempérer l’ardeur qu elle avait fait naitre en moi. Nous n’avions pas fait dix mètres qu’elle s’était déjà accrochée à mon bras, se surprenant elle même de cette envie irrépressible de se rapprocher. Tout semblait simple, naturel entre nous, comme évident. Il n’y avait pas de question à poser, pas de gêne qui s’immisçait , pas d’appréhension. Seule cette idée manifeste, cette petite pensée entêtante que nous étions faits l’un pour l’autre, grandissait entre nous.
Chez le glacier, elle choisit une glace à la mangue comme j’aurais pu le prédire tandis qu elle me suggérait le parfum citron, mon préféré.
le coup de foudre ?
Nous primes tacitement le parti de ne pas chercher à savoir où nous aurions pu nous rencontrer auparavant. J’étais bien avec elle, à marcher sur les berges de la Seine en tenant sa main, le soleil nous faisant face. Nos cornets terminés, je pus enfin a prendre dans mes bras. Je le fis naturellement, elle vint s’y blottir sans timidité, comme apaisée, rassurée, offrant son dos à mon torse, à mon nez le loisir d’humer le parfum de ses cheveux, à mes lèvres la possibilité de chuchoter dans le creux de son oreille « tu étais où tout ce temps ? », avant qu’elle ne se retourne et que nos lèvres n’échangent un peu de chaleur tendre et glacée. Il n’y eut là encore point de surprise. Tout était spontané, sincère, et délicieux. Il était impossible de nous séparer. Je remis à plus tard ce que j’avais à faire dans la soirée afin de pouvoir la passer avec elle. Après un diner italien chez Marcello où bien entendu nous nous aperçûmes vouloir chacun commander exactement les même mets, nous partîmes danser dans un club tout proche, où immanquablement nous fûmes excités par les mêmes sons, bougeant sur les mêmes rythmes, enivrés par les mêmes cocktails.
Une envie incontrôlable
Nous y fîmes l’amour dans le fumoir déserté, après avoir flirté sur les canapés aussi longtemps qu’il avait été tolérable de le faire avant de plonger dans l’interdît. Nos mains avaient parcouru tout ce que nos peaux donnaient à voir et à caresser , jusqu’à ce qui leur paraissait même hors de portée. Là aussi , pour ne rien changer, nous nous entendions admirablement p sans quasiment nous parler, notre connivence était totale, l’accord de nos corps, parfait . Je devinais où la toucher pour l declencher chez elle une pluie de plaisir, elle me prodiguait les gestes et les mots que j’attendais pour faire éclater le tonnerre irrévérencieux qui grondait en moi. Les basses de la piste de danse remontaient jusque dans cette petite salle. Là proies d’ une obscurité rougeoyante et de parfums de tabacs froids se faisaient face deux fauteuils Chesterfield ainsi qu’un petit bureau sur lequel elle grimpa. Elle était belle, sur ce plateau de bois, offerte, mini-jupe sur les hanches, scrutant la porte d’entrée pendant que j‘œuvrais en elle en respectant le tempo du son hypnotique qui nous était livré. Quand elle referma ses jambes derrière moi je sus que c’était ainsi que j’avais toujours voulu être emprisonné, exactement de cette manière.. Je l’ai portée à bout de bras pour la faire glisser sur ce que j’avais de plus dur comme précisément elle l’espérait, comme absolument, elle l’attendait . Rien dans nos gestes n’était trop lent ou trop rapide.tout s’agencait dans une rare harmonie nous satisfaisant et l’un et l’autre. Elle me parlait à l’oreille y glissant les mots les plus indécents qu’elle pouvait prononcer, dechiquetés entre deux soubresauts de nos corps imbriqués . Par quelle prémonition, par quelle intuition avait elle su que mon excitation augmenterait en entendant , ces paroles là et non pas d’autres ? à ? Comment avais-je pressenti qu’elle n’attendait qu’une caresse plus transgressive que les autres, plus centrée et plus profonde dans le plus intime de ses orifices pour se laisser embraser par la foudre d’un plaisir affolant qui n’allait en rien calmer nos débordements incivilisés? Quelle importance ? Elle se mit à crier en mordant mon bras pour étouffer le volume de sa voix éreintée par la jouissance. Je ne m’arrêtais plus de faire bouger mes hanches. Je savais qu’il lui en fallait davantage bien avant qu’elle ne m’ordonne de lui accorder plus de ma personne. « Continue… continue ! » me lança-t-elle en sanglotant des larmes orgasmées. Comment aurais-je pu faire autrement ? Rien ne me retenait. J’étais à elle. Une tête ou deux était apparue à l’entrée du fumoir, mais nous n’en avions eu cure. Elles n’avaient dû voir que mon cul et une paire d’escarpins qui enserraient mes cuisses jusqu’à en faire rougir la peau. Elle voulait jouir au plus fort. Je collai mes lèvres contre les siennes et serrai son dos pour redoubler d’intensité, verrouillant davantage l’étau de notre etreinte là où nous étions reliés. C’était moi qui grognait le plus à présent, saisissant avec force ses hanches qui m’obsédaient. Il n’y avait plus que nous deux sur terre et nous nous retrouvions. Où l’avais-je vue précédemment ? A quel moment ? Pourquoi ne l’avais-je pas reconnue ? Comment s’appelait-elle cette fois-ci ? Peu importe. Elle m’avait tant manqué que j’étais heureux de l’avoir à nouveau à moi . C’était elle et pas une autre. C’est en lui criant « toi » que je vins délivrer l’éclair qui allait mettre fin temporairement à l’agitation qui nous rendait captifs. Je sentis alors une chaleur tiède émanant d’elle envelopper mon sexe. C’était comme s’il avait fallu que son corps échange avec moi, apporte sa réponse liquide à la mienne. Tout le plaisir avait été vécu, et vaincu. Nous abandonnâmes alors le bureau, marqué par nos fluides, je jetai dans la poubelle mon préservatif, et nous regagnâmes le bar, pour finir de nous étourdir l’un contre l’autre. Elle était enfin là. Celle que j’attendais. Pour quelques temps au moins.
Elle et moi
J’avais sans doute tellement envie de faire correspondre mes désirs et fantasmes avec la réalité qu’il est possible que le souvenir même que j’en ai gardé ne soit pas totalement objectif. Ce dont je me souviens vraiment c’est cette question qui me taraudait l’esprit quand Celle du pont Marie se lovait tout contre moi : Recherchait-elle l’amour parfait quand j’étais moi à la poursuite de l’amour perdu ?